La sélection féminine séniors accuse un important déficit en tests amicaux. Alarmant !
A moins d’un mois de sa participation au championnat d’Afrique des nations, prévu au Cameroun, la sélection féminine séniors semble mal partie pour ce challenge. Le constat est à la fois frappant et amer :zéro test amical international. Plus qu’important, le déficit est tout bonnement énorme, dans la mesure où toute compétition continentale, on le sait de tradition, exige une préparation conséquente pour espérer aimanter le podium. La direction technique nationale de la fédération, qui est chargée, entre autres tâches, de dénicher des sparring-partners étrangers, n’est pas — une fois n’est pas coutume — à blâmer, étant donné la persistance planétaire de la pandémie du coronavirus. Ainsi, avec des frontières verrouillées (ou presque), on ne peut plus… recevoir du monde ! Au grand dam du sélectionneur Moez Ben Amor qui, sans doute la mort dans l’âme, revoit ses ambitions à la baisse. Lui qui possède une équipe à fière allure où se côtoient, dans une superbe complémentarité, d’excellentes joueuses locales et pros évoluant en Europe. Paradoxalement (fatalement ?), tout ce beau monde est misérablement servi, avec — tenez-vous bien — des tests d’application livrés à des équipes… masculines des catégories des jeunes ! De surcroît, cette sélection vient à peine de renaître de ses cendres après avoir été mise en veilleuse, depuis plus d’un an, pour deux raisons : absence de compétition officielle, d’une part, et manque de fonds financiers à la fédération, d’autre part.
L’ombre du… covid-19
Entretemps, les stages de préparation non-stop de la sélection se poursuivent sous l’emprise de l’ombre du Covid-19, suite au recensement de plusieurs cas de contamination au sein des clubs. C’est pourquoi il a été décidé, à titre préventif, de faire subir aux joueuses et leurs staffs des analyses presque quotidiennes.
